Figure 4

A. Masque ekoï, Nigeria, XIXème s. – H : 26 cm.

B. Scanner : vues 3D ayant effacé les structures moins denses que l’os qui démontre l’insertion d’incisives de carnivores (1) dans la mâchoire supérieure d’un crâne humain.

C. Scanner : sélection de coupes axiales millimétriques qui illustrent la technique originale de construction du masque : cartilage du nez remplacé par un bloc de bois sculpté (2) recouvert de peau d’antilope ; orbites (3) remplies de matière textile ; fosses temporales comblées par de l’argile (4) et des bâtonnets finement ouvragés (5), ceci afin de reproduire, sous la peau d’antilope tendue, l’aspect des scarifications. La langue en bois, articulée, est reliée au sommet de la vannerie par une ligature végétale (6). La cavité du sinus frontal droit est remplie d’une charge magique (7), recouverte à son tour d'argile et de peau d'antilope.